Photos
Il y a des histoires qui n’ont pas de fin voire de réel début ; celles-ci n’ont ni l’une ni l’autre de préétabli.
La série « Les portes entrouvertes » est une mise en abyme du spectateur en tant que voyeur.
Il est là, à la place du photographe, pour saisir cet instant fugace entre deux portes. Au-delà du questionnement de qu’est-ce qui se joue avant ou après la photo, c’est le pendant qui est mis en exergue : qu’est-ce qui est en train de se passer ?
La vision du spectateur est primordiale car c’est lui qui va planter le décor et l’action, imaginer tout ce que l’on ne voit pas, préciser ce que l’on devine : décider de ce qu’il se passe.
L’image offre un point de départ, concrètement, à la subjectivité de chacun.
Ce qui m’intéresse dans ce travail c’est donc l’interaction directe avec le spectateur et ses multiples interprétations possibles de l’image, de travailler avec le spectateur et non plus pour ou vers lui.
Je propose de lui raconter une histoire qu’au fond, il est déjà en train d’écrire mentalement.
La difficulté de cette série réside dans le fait de réussir à donner envie au spectateur d’ouvrir grand les portes « pour en avoir le cœur net ».
# 1
# 2
# 3
# 4
# 5
# 6
# 7
# 8
# 9
# 10
# 11
# 12
# 13
# 14