toujours pris de dos, et laisser libre cours à notre interprétation de ses pensées.
Cela nous pousse à la rêverie : à quoi ce petit personnage peut-il bien penser?
Peut-être est-il seulement contemplatif ou a-t-il un chemin déjà tracé?
Nous observons la même chose que lui. Ou qu’elle, plutôt. Car ce petit personnage
qui reste, seul au monde, est semble-t-il une femme. C’est elle qui reste.
Pas désoeuvrée mais conquérante, vainqueur.
Cela pourrait être n’importe laquelle d’entre nous. Le fait même d’avoir choisi cet
angle de vue permet une identification. Et on se laisse aller.
